Le secteur financier du Royaume du Maroc affiche une dynamique positive, avec des placements du Trésor de 8,5 milliards de DH à un taux de 2,51 % reflétant une stabilité de liquidité (L’Economiste), tandis que les actifs des OPCVM ont bondi de 9,12 %, portés par une croissance annuelle de 33,88 % des fonds actions (L’Economiste). Par ailleurs, le lancement de l'usine d'anodes de Falcon Energy à Jorf Lasfar souligne la diversification industrielle, et la reprise des exportations de pommes de terre témoigne de la résilience du secteur agricole.

Industrie & Fabrication

Le secteur manufacturier du Royaume du Maroc connaît une transformation stratégique, marquée par l'usine pilote d'anodes de Falcon Energy prévue à Jorf Lasfar et opérationnelle dès le Q4 2025 (Industrie du Maroc). Cela positionne le pays comme un possible hub de matériaux pour batteries, en phase avec les besoins mondiaux de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques. Parallèlement, le contrat ferroviaire de 1,5 milliard de dollars d'Hyundai Rotem avec l'ONCF (Industrie du Maroc) renforce les capacités industrielles du Maroc en équipements de transport. La croissance surprise du PIB britannique de 0,3 % au T2 (Industrie du Maroc) pourrait stimuler davantage les exportations manufacturières, notamment dans l'automobile et l'aérospatiale, secteurs clés du Plan d’Accélération Industrielle marocain. Avec des coûts de main-d'œuvre compétitifs et des accords de libre-échange, le pays consolide son rôle de base manufacturière régionale.

Infrastructures & Énergie

Le développement des infrastructures reste une priorité pour le Royaume du Maroc, avec l'investissement ferroviaire d'Hyundai Rotem soulignant les ambitions de modernisation du transport (Industrie du Maroc). Simultanément, le gouvernement s'attaque à la pénurie d'eau via une ambitieuse politique de dessalement, ciblant 320 millions de m³/an répartis sur 17 usines (Hespress). Cela crée une double opportunité : les contrats EPC pour les infrastructures hydriques et les solutions technologiques d'optimisation des ressources. La transition énergétique progresse également, avec l'usine d'anodes de Falcon Energy soutenant le stockage des énergies renouvelables, un maillon essentiel pour l'objectif de 52 % d'énergies renouvelables d'ici 2030. Ces projets illustrent l'approche intégrée du pays en matière d'infrastructures durables.

Agriculture & Mines

Le secteur agricole marocain démontre sa résilience, avec des exportations de pommes de terre en rebond à 42 000 tonnes en 2024/25 après cinq ans de déclin (La Vie Eco). La demande en Afrique de l'Ouest stimule cette reprise, validant le positionnement commercial régional du royaume. Par ailleurs, le projet d'anodes de Falcon Energy (Industrie du Maroc) marque une intégration croissante de la chaîne de valeur entre mines et industrie, valorisant les réserves marocaines de phosphates (70 % des réserves mondiales) pour les matériaux de batteries. La Stratégie Génération Green 2020-2030 continue de moderniser l'agriculture via des technologies d'irrigation et des clusters de production tournés vers l'export, offrant des opportunités dans l'agri-tech et les infrastructures de transformation.

Technologie & Finance

La transformation numérique s'accélère dans le secteur financier marocain, comme en témoigne la solution digitale "Code 212" de CIH Bank ciblant la diaspora (Le Desk). Cette innovation vise à capter les flux de transferts de fonds (7,4 % du PIB en 2024) tout en favorisant l'adoption des fintechs. Les marchés de capitaux sont tout aussi dynamiques, avec une croissance de 9,12 % des actifs des OPCVM depuis début d'année et une hausse annuelle de 33,88 % des fonds actions (L’Economiste). Les placements de liquidités du Trésor de 8,5 milliards de DH (L’Economiste) reflètent une stabilité macroéconomique, renforçant la confiance des investisseurs. Le secteur financier marocain, soutenu par le cadre réglementaire de Casablanca Finance City, émerge comme un hub fintech et d'investissement pour l'Afrique francophone.

Perspectives de Marché

Le paysage d'investissement du Royaume du Maroc présente des opportunités multisectorielles pour 2025-26. L'industrie bénéficiera de la localisation ferroviaire d'Hyundai Rotem et de la production de matériaux pour batteries, attirant potentiellement des fournisseurs de second rang. Les infrastructures restent un domaine à forte croissance, avec des projets de dessalement nécessitant 2,5 milliards de dollars d'investissements d'ici 2027. La reprise des exportations agricoles pourrait s'étendre à d'autres cultures avec l'entrée en vigueur du Partenariat Vert UE-Maroc, tandis que la convergence mines-technologie dans les matériaux de batteries pourrait générer 1,2 milliard de dollars de valeur ajoutée. L'adoption des fintechs devrait croître à un TCAC de 18 %, soutenue par des solutions dédiées à la diaspora et le bac à sable réglementaire du CFC. Cependant, la rareté de l'eau et la volatilité des matières premières mondiales nécessitent une analyse rigoureuse des risques. La relance économique britannique pourrait dynamiser les exportations marocaines dans l'automobile et l'aérospatiale, compte tenu des partenariats industriels existants. Globalement, le positionnement stratégique du Maroc, combiné à une stabilité fiscale (déficit budgétaire à 4,1 % du PIB), constitue un argument de poids pour des investissements sectoriels ciblés.

Analyses Stratégiques

Le récit de croissance diversifiée du Maroc exige des stratégies d'investissement nuancées. Les secteurs industriel et des infrastructures offrent des opportunités de partenariat avec des champions locaux comme Falcon Energy, tandis que les projets de dessalement requièrent une expertise en structuration de PPP, un domaine où notre équipe de Gestion Financière Stratégique excelle à aligner les rendements des investisseurs avec les priorités nationales. Dans l'agriculture, notre service de Consultation en Subventions d'Investissement facilite l'accès au Fonds Vert marocain pour les projets agri-tech. L'essor numérique du secteur financier souligne l'utilité de nos services de Gestion de Transactions & d'Actifs pour naviguer le paysage réglementaire des entrants fintech. Alors que le Maroc monte en gamme dans les batteries et la fabrication ferroviaire, les investisseurs doivent prioriser les exigences de contenu local, un domaine où notre plateforme Smart Flow permet un suivi en temps réel de la conformité. Les indicateurs macroéconomiques stables du royaume et ses incitations sectorielles créent des conditions favorables pour les investisseurs adoptant une approche axée sur les données et intégrée localement.