Découvrez le paysage florissant des investissements au Royaume du Maroc mi-2025, avec des secteurs tels que la finance, les infrastructures et la fabrication affichant une croissance. Explorez les secteurs clés et les opportunités dans ce marché dynamique.
Le paysage d'investissement du Royaume du Maroc enregistre une activité robuste dans les secteurs clés au milieu de l'année 2025, avec les finances et les infrastructures en tête. Bank of Africa a rapporté une hausse de 10 % de ses revenus, tandis que les exportations de phosphates d'OCP ont enregistré une croissance de 29 %, soulignant la double force du Maroc dans les services financiers et les exportations de matières premières. Parallèlement, un déficit d'investissement de 38 milliards de dollars d'ici 2035 (Allianz) présente des opportunités stratégiques pour le déploiement de capitaux.
Industrie et production
Le secteur industriel du Royaume du Maroc montre une résilience avec des tendances divergentes. Les prix à la production industrielle ont reculé de 0,1 % en glissement mensuel en juillet (Industrie du Maroc Magazine), ce qui pourrait alléger les pressions sur les coûts des intrants pour les fabricants. La demande de ciment reste forte, avec Ciments du Maroc affichant une croissance des ventes de 8,9 %, alimentée par des investissements d'efficacité à hauteur de 70 % (L’Economiste). Le fabricant de boissons LEMO illustre le dynamisme du secteur avec une croissance de 12,6 % de ses revenus et 201 millions de dirhams investis au premier semestre (L’Economiste), tandis que la hausse de 44 % du chiffre d'affaires de Vicenne suggère une reprise sous-jacente de la demande des consommateurs (Le Matin Finance). Ces indicateurs pointent collectivement vers des opportunités sélectives dans la modernisation industrielle et la fabrication liée à la consommation.
Infrastructures et énergie
Le développement des infrastructures s'accélère avec des besoins évalués à plusieurs milliards de dollars. Une étude phare d'Allianz révèle que le Maroc nécessitera 38 milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures non énergétiques d'ici 2035 (Le Matin Finance), couvrant les transports et l'aménagement urbain. La production d'énergie a augmenté de 6,1 % au premier semestre, avec une croissance de 8,7 % pour le secteur privé (Industrie du Maroc Magazine), reflétant le potentiel des énergies renouvelables. Par ailleurs, les projets de 142 millions de dirhams d'Aradei Capital à Casablanca (La Vie Eco) et le schéma d'alimentation en eau de Zagora à 145 millions de dirhams (L’Economiste) démontrent une participation active des partenariats public-privé. Les investisseurs doivent surveiller les appels d'offres dans le cadre du Plan Infrastructures 2022-2026 du Maroc.
Tourisme et immobilier
Le tourisme poursuit sa forte reprise post-pandémie avec une croissance sectorielle de 9,7 %, 16 % d'arrivées supplémentaires et des recettes touristiques en hausse de 16,7 % jusqu'en juin (L’Economiste). Cette résurgence alimente la demande pour les actifs hôteliers et les résidences de vacances. Dans l'immobilier commercial, la croissance de 4 % des revenus d'Aradei Capital souligne la résilience du marché des bureaux à Casablanca (La Vie Eco). La convergence entre la reprise du tourisme et la rénovation urbaine crée des opportunités dans les projets mixtes, notamment à Marrakech, Tanger et les villes côtières où les taux d'occupation se redressent le plus rapidement.
Technologie et finance
La transformation numérique du Maroc s'accélère avec une pénétration mobile de 159,5 % et une croissance de 5,2 % des abonnés à internet (L’Economiste), créant des synergies dans la fintech. Le secteur financier affiche une santé robuste : Bank of Africa a dépassé les 10,5 milliards de dirhams de revenus (+10 % en glissement annuel) avec une obligation sursouscrite à 1 milliard de dirhams (Le Matin Finance), tandis que l'institution de microfinance JAIDA a accru ses prêts de 130 millions de dirhams (L’Economiste). Le financement du Trésor a reculé de 30,9 % (Industrie du Maroc Magazine), suggérant un resserrement budgétaire. La hausse de 0,32 % de la Bourse de Casablanca (Hespress) reflète un optimisme prudent malgré la volatilité mondiale.
Agriculture et mines
Le géant du phosphate, OCP, ancre le secteur agro-industriel marocain avec une croissance de 29 % de son chiffre d'affaires, atteignant 52 milliards de dirhams au premier semestre (Le Matin Finance), surpassant les marchés mondiaux des engrais. L'investissement de 145 millions de dirhams dans le projet d'eau de Zagora (L’Economiste) signale les priorités de modernisation agricole dans les zones sujettes à la sécheresse. Des opportunités en aval émergent dans les dérivés du phosphate et les technologies d'irrigation, alors que le Maroc capitalise sur ses 70 % des réserves mondiales de phosphate. Les investissements dans une agriculture climato-intelligente s'alignent sur la stratégie Génération Green 2020-2030.
Perspectives du marché
Le Royaume du Maroc présente une thèse d'investissement bifurquée pour le deuxième semestre 2025. Les infrastructures restent l'opportunité centrale, avec un déficit de 38 milliards de dollars nécessitant des capitaux privés dans les transports, les services publics et l'aménagement urbain. L'industrie montre des forces sélectives dans les matériaux de construction et les biens de consommation courante, bien que les industries orientées vers l'exportation font face à des vents contraires liés à la demande mondiale. La reprise à deux chiffres du tourisme suggère des opportunités premium dans les actifs hôteliers à haut rendement, notamment via la reconversion de propriétés traditionnelles. La convergence techno-financière s'accélérera avec une pénétration mobile dépassant 160 %, les solutions de paiement et l'insurtech étant des sous-secteurs clés. Les marchés de la dette souveraine pourraient se resserrer après la baisse de 30,9 % du financement du Trésor, tandis que les obligations corporatives gagnent en traction, comme en témoigne l'émission sursouscrite de Bank of Africa. La stabilité du dirham et une inflation de 3,4 % (rapport T2 de Bank Al-Maghrib) offrent un contexte macroéconomique favorable malgré l'incertitude mondiale.
Analyses stratégiques
Les développements récents confirment la position du Maroc en tant que porte d'entrée régionale pour les investissements, en particulier dans les secteurs alignés sur ses agendas d'industrialisation et de décarbonisation. Le déficit de 38 milliards de dollars en infrastructures présente des opportunités structurées dans les projets de PPP, où l'expertise en conseil transactionnel de Smartby LLC garantit des cadres optimaux de partage des risques. Dans l'industrie, des paris sélectifs sur des sous-secteurs compétitifs à l'exportation, comme les composants automobiles et l'agro-transformation, peuvent tirer parti des accords commerciaux du Maroc avec l'UE et l'Afrique. La reprise du tourisme justifie une sélection ciblée d'actifs, privilégiant les propriétés à capital culturel dans les villes secondaires. Pour l'agriculture, l'irrigation de précision et les dérivés du phosphate offrent un potentiel technologique. Les investisseurs doivent noter l'émergence d'une crise de liquidité dans la dette souveraine alors que le Trésor réduit ses emprunts, ce qui pourrait augmenter les rendements de la dette corporative. Avec Ciments du Maroc et OCP démontrant une résilience sectorielle, la construction de portefeuilles devrait équilibrer les matières premières cycliques et les actifs infrastructurels défensifs. La plateforme Smart Flow de Smartby LLC permet un suivi en temps réel de ces dynamiques intersectorielles via des tableaux de bord optimisés et des analyses prédictives. Découvrez des solutions de structuration transactionnelle adaptées à l'évolution du paysage d'investissement marocain.
Écrire un commentaire